Enracinées dans le début des années 1960 la « Beat Generation, » et le mouvement hippie rejetaient les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération des parents et de la société de consommation, revendiquaient une liberté d’expression qui s’est traduite dans la littérature (Kerouac) dans un mode de vie (l’amour libre), dans musique (Bob Dylan) et dans la mode vestimentaire. Cette dernière exprimait les valeurs de l’individualité et de la personnalisation face à la production de masse : les cheveux longs pour les hommes, peu de maquillage pour les femmes, soutiens-gorge en option. En 1967, une série de publications et de manuels explique exactement comment s’habiller. Ainsi le livre de Ruth Bronsteen (« Le Manuel du hippie ») va jusqu’à expliquer, avec dessins à l’appui, les bonnes attitudes gestuelles du hippie
En 1969, l’année de ces photographies, la mode hippie évoluait de contre-culture à culture tout court. La mode devient plus homogène, très codifiée. Finalement, nos hippies qui voulaient se poser en marge d’une société aliénante sont pris à leur propre jeu.
Woodside High, California./IMAGE: ARTHUR SCHATZ/ TIME INC/GETTY IMAGES
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