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Bonjour à tous les rôdeurs des salles obscures. Jurassic World, l'un des blockbusters les plus attendus de l'année est enfin sorti en salle. Vingt ans après les événements tragiques du premier film, l'intrigue de Jurassic World a pour décor un parc luxuriant où évoluent des dinosaures.   Les visiteurs du monde entier affluent pour admirer des créatures issues d'espèces éteintes il y a 65 millions d'années. Passé la magie du premier épisode de Jurassic Park, les visiteurs semblent avoir intégré le fait de déambuler au milieu de dinosaures comme un fait aussi banal que d'admirer zèbre ou un éléphant dans un parc animalier classique. 
Ce film destiné au pur divertissement invite pourtant à la réflexion. En effet, la sortie de Jurassic World coïncide avec  la publication d' une étude publiée dans la revue Nature Communications qui  décrit la découverte de fibres et structures cellulaires préservées dans plusieurs ossements vieux de 75 millions d’années. Le hasard du calendrier est d'autant plus troublant que ce n'est pas la première fois que découverte scientifique et cinéma marchent de pair. En 1997, lors de la sortie du film Le Monde perdu, une équipe de paléontologues américains annonçait dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) avoir retrouvé, intacts après plus de 65 millions d’années, des fragments d’hémoglobine issus d’ossements de Tyrannosaurus rex. Mais ce n'est pas tant la concomitance singulière des faits que l'attrait du genre humain pour la quête de restes organiques d'espèces disparues de la Terre afin réaliser le rêve de faire renaître  à partir d'un ADN recomposé des créatures éteintes il y a  des millions d'années qui interpelle. Le succès de la  trilogie  des Jurassic Park  ainsi que celui de son dernier avatar actuellement sur les écrans ne sont que l'illustration de l'engouement du grand public  pour  ce sujet  qui fait étrangement écho à celui des scientifiques. 
De ce fait, les médias savent à coup sûr soulever les passions lorsqu' ils relatent les avancées scientifiques relatives au clonage des mammouths laineux. Ou même de l'homme de Néandertal, ainsi que l’a proposé en 2013 le généticien George Church (Harvard), qui semblait penser que des mères porteuses seraient toutes disposées à enfanter des clones de ce cousin disparu depuis plus de 30 000 ans !
Alors me direz-vous cloner des dinosaures n'est peut-être pas si absurde que cela ? Eh bien, détrompez-vous, car il y a très peu de chance pour ne pas dire aucune de trouver et d'exploiter de l'ADN datant de 65 millions d'années. Le plus le plus ancien retrouvé à ce jour l’a été sur un cheval ancestral fossile vieux de 700 000 ans. Quant à la goutte de sang récupérée dans l'abdomen d'un moustique friand de dinosaures à l'origine des charmants spécimens de  Jurassic Park, il y a de grandes chances que cette histoire reste dans le domaine de la fiction. En effet, en 2013, une équipe de scientifiques a bien réussi à retrouver des fragments d’hémoglobine dans l’abdomen d’un moustique  vieux de 46 millions d’années, mais aucune trace d’ADN n’y a été repêchée.
 En dehors du fait que les moustiques était   un fléau empoisonnant déjà  l'existence des créatures vivant il y a 46 millions d'années, le seul fait que l'on peut retenir comme certain est que l'homme a de tout temps rêver de revêtir le costume de démiurge, d'apprenti sorcier ou de poète selon le point vue d' où l' on se place.
« Jurassic World », film américain de Colin Trevorrow - Après l’œuvre originelle signée Steven Spielberg, « Jurassic Park » (1993), et deux autres excursions en 1997 et 2001, voilà le spectateur invité à revenir une quatrième fois taquiner les bestioles préhistoriques. Réalisé par Colin Trevorrow, ce quatrième opus n’est ni le plus inventif, ni le plus inspiré. Crédits : UNIVERSAL PICTURES

« Jurassic World », film américain de Colin Trevorrow - Après l’œuvre originelle signée Steven Spielberg, « Jurassic Park » (1993), et deux autres excursions en 1997 et 2001, voilà le spectateur invité à revenir une quatrième fois taquiner les bestioles préhistoriques. Réalisé par Colin Trevorrow, ce quatrième opus n’est ni le plus inventif, ni le plus inspiré. Crédits : UNIVERSAL PICTURES

"Issu de West Point, comme mon père. J’étais un bon soldat, ce qui empêchait toute évolution intellectuelle. Après la guerre de sécession et un an à combattre les Indiens, je démissionnai et partis tenter de faire évoluer mon intellect."
L'univers dans lequel nous entraînait la dernière réplique culte proposée  a le mérite d'être un monde bien  balisé où les héros ont les pieds bien arrimés sur terre ou les fesses  collées sur le dos de leur cheval qui lui, se charge de leur rappeler leur place dans ce monde ici-bas... Comme je le suggérais en indice, la réplique était issue d'un western que Marie, notre experte cinéphile  a su identifier du premier coup.Il s'agissait bien évidemment d'Appaloosa, un film réalisé par Ed Harris, sorti sur les écrans en 2008 avec dans les rôles principaux le beau danois Viggo Mortensen, Ed Harris et Renée Zellweger.
Un scénario simple, d'une redoutable efficacité, des acteurs qui jouent, des dialogues qui font mouche. En résumé, la quintessence du western. A quand un nouveau film avec Ed Harris aux commandes ?
Le niveau remarquable de connaissances dont vous faites preuve, me pousse à élever la difficulté des répliques soumises à votre  perspicacité.
Chaque phrase du film dont la réplique suivante est tirée est une réplique culte en puissance. C'est dire la qualité des dialogues.
"Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien."
A vous de jouer !
Le jeu de la réplique culte
Tag(s) : #jeu des répliques
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